On peut ne pas être d’accord, comme Alberto Monti, avec les bases théoriques de la relativité générale – un drôle d’oxymore, soit dit en passant – ou avec la manière dont la « science moderne » s’arroge le droit de nier toute pertinence aux approches théoriques de nos anciens alchimistes. Mais pour autant, peut-on refuser aujourd’hui de considérer d’un œil attentif les résultats de la physique moderne ? A notre avis non ! Ceci pour au moins deux raisons :
– la première ? Ne serait-il stupide de tomber dans le même piège et avec la même arrogance que nos chers scientifiques… D’ailleurs, combien de découvertes n’ont-elles pas été ignorées ou récusées à cause de cette attitude ? Ne pourrions-nous pas redécouvrir aujourd’hui des pépites au sein des fulgurances d’un Nikola Tesla, d’un Wilhelm Reich ou encore d’un Andrija Puharich ?
– La seconde raison, et sans doute pas la moindre, est que certains chercheurs en physique nucléaire, en dépit de leurs dénégations empressées, tentent encore de nos jours de sonder les théories alchimiques, mettant au point des expériences concrètes, proposant des passerelles interprétatives. Ce faisant, ils ont parfois éclairé notre chemin avec une lumière certes paradoxale, mais lumière quand même.
L’objet du texte attaché est donc de parcourir une partie des publications modernes et d’évaluer leurs apports à nos questions concernant l’alchimie, en particulier les écrits d’Albert CAU et de Louis Corentin KERVRAN. Certes, nous n’y trouverons pas confirmation de la théorie de l’évolution des métaux ou de celle suggérant que la conscience est la trame de la matière. Mais bizarrement, les recherches de ces auteurs valident des procédés utilisés en alchimie, et ce n’est déjà pas si mal !
En vous souhaitant bonne lecture,
Aude Roche