BAIN-MARIE II

Nous avons évoqué dernièrement les limites du bain-marie à eau ; pour monter en température, on pense automatiquement aux bains d’huile, particulièrement à l’huile de silicone haute température (220°). Malheureusement, cette très coûteuse huile se détériore si elle est chauffée en présence d’air, on a l’impression qu’elle se carbonise, ce qui est un comble pour du silicone.
Nous vous présentons un ballon fixé par une traversée mâle/femelle au couvercle d’un réacteur. Le ballon, (légèrement allongé par le verrier pour ne pas toucher la paroi intérieure du réacteur) est plongé dans l’huile jusqu’au col et est ainsi chauffé de façon uniforme.
L’huile du réacteur est isolée de l’air par du gaz neutre.
Après un court balayage pour chasser l’air emprisonné entre l’huile et le couvercle du réacteur, le débit du gaz peut être réglé pratiquement à zéro, on contrôle ce débit en observant dans un récipient d’eau, la sortie d’une bulle de gaz de temps en temps. Si on utilise un gaz dont la densité (à chaud) est supérieure à celle de l’air, on peut se contenter d’un tube de sortie vertical dont la colonne de gaz par son poids assurera une surpression interdisant l’entrée d’air, et fermer ensuite l’arrivée.
On trouve des bouteilles de gaz jetables de 10 litres, (volume comprimé 1 litre) qui évitent l’achat ou la location d’une plus grosse bouteille, cependant le coût du gaz dans cette dernière solution devient presque négligeable.
L’avant-dernière image montre une distillation à 160° d’essence de térébenthine.
Les Amis de l’Alchimie

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