RÉALISATION D’UN STATIF ÉCONOMIQUE.

REALISATION D’UN STATIF ECONOMIQUE.
      Avec, de nouveau, 4 demandes en 2009 à ce propos, et en pensant également à ceux qui n’ont pas osé nous contacter, nous allons finalement décrire une de nos réalisations. Coût actualisé 2010, de l’ordre de 20 €.
      Nous n’avions pas signalé nos productions précédentes, [image 1] car elles n’étaient pas reproductibles en série.

Le matériel employé :

Un plateau de base en contreplaqué de 30 x 36 cm et de 22 mm d’épaisseur.
Trois cales de contreplaqué de 60 mm x 75 mm et de 22 mm d’épaisseur formant le socle de maintien       de la tige [image 2].
Un carreau grès Céram de 30 x 30, (que nous pouvons éventuellement fournir à l’unité).
Une tige alu de 11,5 mm de diamètre, longueur 1 mètre (à recouper à la demande si besoin).
Vous pouvez également choisir une tige acier de 12 mm (plus rigide, mais à protéger de la           rouille), ou une tige en alu de 15,5 mm, si vous avez des noix de fixation acceptant ce diamètre. 
Seul le diamètre du perçage est à modifier : 12,5 ou 16 mm.
Deux boulons poêliers de 70 mm sous tête, diamètre 7 mm (comprenant écrou et rondelle).
Quatre boulons poêliers de 20 mm sous tête, diamètre 6 mm.
Quatre écrous de 8 mm. Ces deux dernières fournitures sont destinées à réaliser les pieds.
De la colle à bois, de la colle époxy à deux composants, et de la colle silicone (pour aquarium).
Un bon vernis extérieur.

Justification.
Nous avons choisi un plateau de contreplaqué, pour son épaisseur (permettant de réaliser des trous borgnes) et sa rigidité. Nous avons rejeté la matière (MEDIUM) concurrente qui a tendance à ne pomper la colle que sur une infime pellicule en surface, cette pellicule se détachant par la suite facilement de la masse comme une feuille de papier.
La tige alu de 11,5 mm (perçage à 12 pour pouvoir faire le garnissage de colle époxy) est inoxydable, mais moins rigide qu’une tige acier.
L’épaisseur des cales correspond à un besoin, leur épaisseur permet à un boulon standard de ne dépasser sous le plateau que d’une longueur inférieure à la hauteur des pieds.
Le carreau céramique résiste aux écoulements inévitables de produits chimiques, mais surtout à la chaleur que les réchauds électriques diffusent par leur face inférieure et qui détruit rapidement les revêtements simplement plastifiés.
Nous proposons un statif pour une vie d’alchimiste. Pour qu’il dure, il faut le vernir soigneusement (2 à 3 couches) pour que l’humidité et les produits chimiques ne pénètrent pas le contreplaqué.
On peut se dispenser d’employer du vernis en utilisant du contreplaqué ‘marine’ (un peu plus cher) qui résiste à l’humidité, mais qui sera tout de même maculé par les écoulements de liquides.

La réalisation : Elle se passe de commentaire, les images sont assez explicites. Mais nous ferons cependant quelques remarques :
La tige alu employée comporte d’origine quatre rainures longitudinales. La base de la tige emprisonnée dans son socle de bois et collée à l’époxy sera ainsi immobilisée en rotation grâce aux rainures.
Ce socle [image 3] sera collé sur le plateau à la colle à bois. Les zones de collage en question ne seront pas vernies. Le dépassement de la tige sera, quant à lui, collé à l’époxy dans le trou borgne du plateau et les vis seront serrées.
Les cordons de colle silicone, déposés à la limite de la réserve de vernis, [images 4 & 5] formeront un cadre complet, étanche à la pénétration de liquide dans la zone non vernie (pour le collage) du contreplaqué. Le carreau de grès sera ensuite déposé sur les cordons de colle et chargé par des poids jusqu’à la prise de la colle.
Les pieds sont constitués avec de la visserie [image 6]. Leur partie filetée sera bien enduite de colle époxy, ainsi que le trou borgne correspondant dans le plateau. Les pieds ayant tendance à ressortir sous l’effet des bulles dans la colle, pensez à les charger pour qu’ils restent plaqués contre le plateau pendant la prise de la colle.

 

      Dans le cas d’expédition, [image 7] ou pour faciliter le transport, le collage du socle au plateau peut être exécuté, une fois l’ensemble rendu à votre domicile.
La réalisation présentée ici ne demande que peu d’outillage, et pour ceux d’entre vous qui ne possédez pas encore de statif, nous vous conseillons d’en faire deux exemplaires en même temps. 
La surface du carreau est amplement suffisante pour recevoir des réchauds électriques de différentes tailles [image 8] ou des chauffe-ballons jusqu’à 6 litres [images 9 & 10].
Rappel :
Nous ne sommes ni des commerçants ni des artisans, c’est à vous de réaliser votre matériel.
Nous nous bornons, pour vous aider, à vous fournir, à prix coûtant, les composants que vous auriez du mal à vous procurer.
Les membres peuvent nous demander la liste chiffrée du matériel, pour choisir de nous commander uniquement ce qui leur manque.
A titre exceptionnel, et pour quelques personnes que nous savons dans l’impossibilité d’effectuer le moindre bricolage, nous livrerons le statif, tige prête à fixer, pour des raisons d’emballage.
Cette réalisation peut éventuellement être ajoutée à un stage principal sur un autre sujet.
P. Melleret pour : Les Amis de l’Alchimie.