LA PRÊLE

Généralités :

En réalité, il existe plusieurs prêles : Des prés, des champs, … et des marais, qui elle est toxique.
N’ayant aucune compétence en pharmacie, nous vous conseillons, pour tout type d’usage médical, de vous servir chez les professionnels (même pour la plante séchée). La très importante présence de silice dans la plante, accompagnée de calcium et de potassium, la fait utiliser en teinture contre la cystite et pour le renforcement des os et cartilages, sous forme de silicium naturel en liquide, ou en pommades pour les massages.
Les connaisseurs consomment même les jeunes pousses en asperge.
Par contre, ce qui fait l’objet de cet article ne présente aucun risque, puisqu’il n’y a pas consommation ni même contact avec la peau, (gants préconisés pour le purin).

Nous parlons ici uniquement de la confection du purin de prêle.
Vous utiliserez de la prêle sauvage récoltée vers le mois de juin au bord des fossés, talus, prés, etc. Vous pouvez la cultiver vous-même (à partir de plante vendue en godet dans les jardineries) dans votre jardin. Mais surtout ne la plantez pas en pleine terre, utilisez de grands pots, car comme le bambou, cette plante se propage sous terre par des rhizomes invisibles et risque de vous envahir rapidement.
C’est son fort contenu en silice qui aide les plantes à résister aux maladies cryptogamiques, en particulier la cloque du pêcher (pulvérisation juste avant l’ouverture des bourgeons), le mildiou, l’oïdium, la tavelure, la rouille et les taches noires du rosier. Ce purin est un très bon fongicide NATUREL. Il est donc recommandé aux spagyristes qui cultivent, comme on disait autrefois, des simples dans leur jardin. Ce dernier ne saurait, bien entendu, pas recevoir les traitements chimiques modernes.
Ce purin peut être utilisé en préventif, mêlé au terreau de plantation, ou ensuite par pulvérisation sur la plante, l’arbuste ou l’arbre.

Réalisation : Voir les images qui suivent.
C’est une tâche facile, à la portée de tous et ne demandant que peu de moyens. Vers les mois de juin-juillet, cueillir les tiges, (on pourrait utiliser toute la plante, mais on se retrouverait en plus avec de la terre) et les couper en deux ou trois morceaux. Tasser votre récolte, dans une poubelle par exemple, et recouvrir les plantes d’eau. Pensez à placer un couvercle sur votre poubelle Si vous avez placé cette dernière de façon à ne pas être incommodé par l’odeur, laissez pourrir quelques mois sans vous en occuper.
Avant l’hiver, récupérez la partie liquide, filtrez-la si elle doit être utilisée en pulvérisation. La partie solide qui contient encore de la silice peut être étendue sur la terre avant le bêchage, où par petites portions ajoutée très progressivement à votre pourrissoir pour ne pas risquer d’en perturber le fonctionnement.

Noé pour Les Amis de l’Alchimie.